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Photo du rédacteurP. BOUTET LVL

Retours des élèves sur ce projet annuel biographique pour Convoi 77, dans le cadre de l'EMC

VERBATIM : retours de quelques élèves

sur ce projet biographique annuel en EMC



« Les feux du diamant, ouvrage généalogique et historique écrit par Denis Vaultier, retrace la vie d’une famille juive dont Salomon Yeni fait parti. J’ai été particulièrement touchée par la dévotion de Denis Vaultier envers sa femme et la famille parfois même décédée de cette dernière. Denis Vaultier ajoute à son travail d’historien passion et amour envers sa bien aimée, Caroline Daigueperse. Il raconte le parcours de la famille de sa femme avec émotion et curiosité. (…) Il a réalisé un travail exemplaire de généalogie grâce à son travail acharné au près des archives de tous horizons. » Lo et Ma



« Durant notre travail de recherche concernant Salomon Yéni, j’ai apprécié approfondir mes connaissances sur la Shoah, un sujet que je trouve très important. Transmettre la mémoire de personnes comme Salomon Yéni qui ont subi un racisme et une xénophobie à jamais injustifiable fut un réel but. La lecture des noms des déportés m’a uniquement apporté l’envie d’apprendre de nouvelles langues comme par exemple le Polonais. » (…) Ag



« Tout d'abord j'ai trouvé la nature du travail particulièrement intéressante et innovante, du fait que nous n'ayons pas l'habitude de réaliser ce type de travail, c'est-à-dire une recherche à partir de documents historiques en autonomie. Ensuite, j'ai beaucoup apprécié la conférence du général Vaultier, qui retrace les origines lointaines de la famille et du peuple de Salomon Yéni. Cette conférence m'a permis de comprendre les persécutions envers le peuple juif aux cours des différentes périodes de l'histoire. Enfin, j'ai trouvé ce travail intéressant pour comprendre les enjeux en France pendant et après la Seconde Guerre Mondiale, le rôle des institutions et le traitement des juifs et des déportés. Je pense qu'il est important de comprendre ces enjeux historiques pour nous aider à bâtir un meilleur avenir et ne pas reproduire les erreurs du passé. » Sy.



« Salomon Yéni fait parti du dernier convoi envoyé à Drancy, le convoi 77, ce qui rend son histoire qu'encore plus dramatique. Il a laissé derrière lui deux enfants, dont une de 5ans et un de 7 mois. Lorsque nous avons énoncé, un par un, les noms de chaque déporté du convoi 77 dans un micro, j’ai pu me rendre compte du grand nombre de déportés et surtout de leurs âges, certains étaient vraiment très jeunes (un bébé !) ce qui rend cette horreur encore plus monstrueuse. » Cl.



« Je me souviens de la présentation du projet en début d’année, une reconstitution historique de la vie d’un déporté juif à bord du dernier convoi en route pour les camps de mises à mort nazis, le convoi n°77. Le début de cette enquête m’a un peu excité, assembler les pièces du puzzle pour essayer de comprendre ce qui était arrivé à cet homme était fascinant. Ensuite c’est bien évidemment la conférence du Général Vaultier qui m’acmarqué, à la fois par le remarquable travail qu’il a fournit sur Salomon Yéni etcsa famille en général, et part les clés qui nous a donné afin de répondre auxcinterrogations qui nous posés problèmes sur nos propres recherches. « El.









« J'ai particulièrement aimé les descriptions qu'on pourrait qualifier de "annexes" faites par le général Vaultier durant la conférence sur l'ancienne vie de Salomon Yeni, celle d'avant son départ en France (rue dans laquelle il vivait, famille plus ou moins éloignée, traçage de l'histoire de son peuple, entre autres) car elles rendent vraiment à Salomon Yeni des traits humains, chose difficile à comprendre réellement qu'avec des documents administratifs. J'ai aussi aimé interpréter le poème de Benjamin Fondane, car cela m'a permis de m'impliquer plus personnellement dans ce travail. Certes, ça n'est pas lié directement à Salomon Yeni, mais cela reste une pièce importante du travail fourni, en tant que trace mémorielle et artistique de la déportation. »

Si



(…) « Il y a 2 souvenirs qui m’ont marquée, le premier est celui de la conférence sur Salomon Yeni avec Denis Vaultier, sa femme et deux des quatre petits fils car j’ai trouvé que le travail effectué par Denis Vaultier était très dense et très bien construit et j’étais admiratives des efforts et du temps que cet homme a mis dans son projet de biographie afin d’avoir chaque détail important de la vie de Salomon Yeni. De plus, selon moi, décrire avec précisions la vie d’un homme juif lors de la seconde guerre mondial représente avec plus de détail ce que tous les juifs ont pu vivre à cause de la cruauté et de la naïveté humaine. Et cette conférence nous a, d’après moi, transmis quelques émotions en vue de l’histoire tragique d’un homme face à l’antisémitisme qui ce révèle être l’histoire de millions de personnes. »

De plus, j’ai été particulièrement touchée par la lecture à haute voix des noms, âges et origines des déportés par le Convoi 77 que tous les élèves de la classe ont effectué car cela représente une partie mémorable qui démontre un certain respect que l’on a pour ces malheureuses personnes et qui peut aussi représenter un pardon pour les crimes contre l’humanité qu’ils ont subi injustement. L’investissement de chacun pour créer la mémoire de Salomon Yeni avec une grande investigation de la part de tout le monde est selon moi le souvenir le plus admirable.

Ev




(…) « Il y a deux parties du travail qui m’ont le plus marquée. La première est lorsque nous avons fait nos premières recherches afin de construire une biographie avec les informations que nous avions. Je me rappelle avoir été surprise par la façon dont les documents montraient l’antisémitisme de la France et la manière dont les tortures faites aux juifs pendant la guerre tentaient d’être cachées. Également, c’était un travail difficile où nous devions lire, regrouper et trier de nombreuses informations sur la vie d’une personne courageuse et ayant malheureusement vécu le pire, alors c’était assez bouleversant et difficile. Mon groupe et moi-même avions écrit la biographie de la première fille de Salomon Ieni, Annette, et nous étions très surprises de voir qu’il y avait si peu d’informations sur elle et qu’il était presque impossible de retrouver des traces de sa vie. La deuxième partie du travail qui m’a beaucoup marquée est la conférence avec Denis Vaultier et sa femme ainsi que deux des petits-enfants de Ieni. Cet évènement était très touchant car nous avons remarqué les recherches approfondies que monsieur Vaultier avait mené et à quel point ce travail était important pour lui et sa femme. En effet, retracer la vie de cet homme est un moyen de le faire revivre au travers des mémoires et de marquer réellement son identité oubliée parmi les millions d’autres déportés juifs de la Seconde Guerre Mondiale. Nous avons vu à quel point notre propre investigation, bien qu’elle ne soit que scolaire comparée à celle de monsieur Vaultier, avait une importance dans l’histoire de cet homme et la mémoire de sa famille, c’est ce qui m’a fait apprécier encore plus ce projet et j’ai apprécié me prendre au jeu et découvrir la vie de Ieni et tout son contexte historique. »

Oc.






« Ce travail a été très enrichissant, de par le fait qu’il m’a beaucoup appris en termes de connaissances sur la société de l’époque, de la Shoah et de la place des juifs en France. J’ai été choquée de la volonté de l’État français et de l’administration française à empêcher Salomon Yéni à se réfugier et de travailler sur le territoire. Ce travail m’a également permis d’aiguiser mon sens de la curiosité, de la critique et de la recherche, notamment pour ce qui est de démêler le vrai du faux dans les informations que nous avons pu recevoir des archives sur Salomon. «

Am.



« J’ai trouvé difficile la collecte d’informations auprès des archives car les sources étaient en opposition ce qui ne facilité pas le travail de biographie. Grâce à ce travail j’en suis sortie grandie car j’ai pris conscience de la période de la 2GM et de la misère que vivaient les juifs qui étaient rejetés de la civilisation. Salomon Yeni n’a était qu’une victime parmi tous les juifs déportés mais, auquel on a eu la chance de retranscrire sa vie. J’ai notamment était touché par la conférence de Denis Vaultier qui a mis du coeur à réaliser ce long travail de biographie avec détails, tél un historien passionné. »

Am.


« Lors de ce travail, nous avons découvert une autre facette du génocide des juifs que celle que nous voyions en cours d'histoire ; habituellement nous voyons le point de vue de la France et plus globalement ce qu'il ont vécu dans les grandes lignes, mais lors de nos recherches nous avons vu que les juifs subissaient une énorme pression et nous avons pu aussi découvrir la vie d'un juif en particulier ce qui nous a bien éclairé sur le sujet, et ce que j'ai trouvé très intéressant. Notre travail sur les archives a été plutôt difficile car il y avait beaucoup d'informations, pas triées et surtout des fois nous avions deux événements identiques mais datés différemment, ce qui est le cas notamment de l'année de naissance de Salomon Yéni. Quand nos professeurs nous ont dit le nombre de juifs déportés, nous avons trouvé cela énorme mais le travail de la lecture de tous les noms de déportés seulement du convoi 77 m'a fait particulièrement réalisé l'atrocité de ce génocide ( lire les différents âges des déportés y a aussi contribué).

Même si ce travail a été quelques fois long, la réaction de la descendance de Salomon Yéni ( leurs remerciements) m'a touchée et je me suis dit que nous n'avions pas fait tout ce travail pour rien. «

Ju



« J’ai aimé et été touché par le fait de remémorer le nom de certains déportés. J’ai été surprise du basculement de la vie « normale » de Salomon Yeni à une vie semblable à celle d’un fugitif. J’ai trouvé difficile de rassembler toutes les informations sur Salomon Yeni. »

In



« Ce qui m’a plu dans ce travail, c’est notamment la conférence que nous avons eu avec Denis Vaultier et son épouse Maître Daigueperse. Cette conférence nous a alors permis de voir tout le travail de plusieurs années qu’a pu faire Monsieur Vaultier ainsi que son dévouement pour Salomon Yeni et la famille de son épouse. Cette conférence avait quelque chose de sentimental vis à a vis de Monsieur Yeni alors disparu lors du Convoi 77. Sentimental, par le simple fait que Denis Vaultier a voué beaucoup de son temps pour connaître la véritable histoire d’un soldat alors disparu de la surface avec simplement quelque morceau de papier et des attestations afin de savoir ce qu’il s’est passé. Toutes ces recherches sur Salomon Yeni m’ont apporté le savoir sur le réel vécu des juifs (…) . Ce qui m’a réellement surpris dans ces recherches que l’on a fait sur Salomon Yeni c’est principalement le fait qu’il y avait trop d’information mais à la fois peu, et souvent étaient différentes selon les documents parcourus. »

Lé P.

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